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Comment détecter le syndrome naviculaire chez un cheval ?

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Le syndrome naviculaire est une pathologie caractérisée par une boiterie chronique qui touche les membres antérieurs des chevaux. Très redoutée par les cavaliers et les propriétaires de chevaux, cette maladie est souvent liée à une lésion de l'appareil podotrochléaire et présente des symptômes variés. Voici ce qu'il faut savoir sur le diagnostic du syndrome naviculaire chez le cheval.

Syndrome naviculaire : quand faire appel à un vétérinaire qualifié ?

Encore appelé syndrome podotrochléaire, il s'agit d'une pathologie qui correspond à une détérioration de l'os naviculaire et des structures qui l'entourent (tendon, ligaments…). Ce syndrome peut notamment atteindre les chevaux de toutes races et de tous âges. Les symptômes fréquents concernent les boiteries intermittentes ou chroniques et la posture des chevaux.

En phase chronique, le cheval concerné fait l'effort d'alterner la position des membres touchés pour se soulager lorsqu'il est au repos. Si votre cheval manifeste ces différents symptômes, il est judicieux de solliciter l'intervention d'un professionnel. Vous pouvez par exemple faire appel au vétérinaire Michaël Dancot, spécialiste en locomotion, pour une bonne prise en charge de votre cheval.

Pour diagnostiquer le syndrome naviculaire chez le cheval, le vétérinaire équin effectue des tests cliniques en fonction de la gravité de la maladie. L'examen clinique de cette pathologie chez le cheval comprend deux phases : l'examen statique (au repos) et l'examen dynamique (en mouvement). Une fois les deux examens cliniques réalisés, le vétérinaire peut confirmer la localisation de la lésion à travers des radiographies et une échographie des membres touchés.

Pour un examen complet de la zone, le praticien peut également effectuer une IRM (Imagerie par Résonance magnétique). La plupart des consultations se déroulent dans les infrastructures du vétérinaire équin afin de garantir un suivi optimal. Ces interventions sont généralement effectuées par des professionnels dans le strict respect des normes en vigueur et en commun accord avec les cavaliers ou les propriétaires d'équidés.

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Quel traitement pour le syndrome naviculaire équin ?

Le traitement du syndrome podotrochléaire dépend essentiellement des signes cliniques détectés chez le cheval. Lorsque l'os naviculaire est atteint, le traitement aura pour but de soulager les douleurs et d'empêcher la dégénérescence du syndrome qui est dans ce cas incurable. En fonction de la gravité du syndrome, votre vétérinaire peut vous proposer un traitement médicamenteux. Un tel traitement se caractérise par l'utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des biphosphonates, des corticoïdes…

Le vétérinaire peut toutefois opter pour des ingestions intra-articulaires ou pour des thérapies régénératrices. Afin de soulager les tensions que le cheval exerce sur l'appareil podotrochléaire, la pose des fers orthopédiques est une étape importante dans le traitement de ce syndrome. Ces accessoires ont principalement pour rôle de soutenir les talons et de faciliter les mouvements des membres touchés.

Par ailleurs, une période de repos pendant le traitement à base d'anti-inflammatoires est nécessaire. Vous pouvez mettre le cheval en exercice à partir du moment où il est ferré. Dans ce contexte, le travail doit être contrôlé : un temps d'échauffement long et un terrain souple ou homogène.

En cas d'échec des traitements, le vétérinaire peut envisager une névrotomie digitale. Cette pratique chirurgicale représente un dernier recours à cause de ses inconvénients : perte de sensibilité aux pieds, rupture du tendon, troubles vasculaires… Ce traitement nécessite cependant une surveillance régulière du membre atteint.

Quelques conseils pratiques pour prévenir le syndrome naviculaire chez le cheval

Les chevaux qui travaillent avec intensité sur des terrains trop durs et trop profonds sont beaucoup plus exposés au syndrome naviculaire. C'est la raison pour laquelle il est recommandé d'éviter de faire travailler les chevaux sur ces types de terrains. Faites travailler votre cheval régulièrement, mais de façon modérée. Vous devez également adapter l'exercice de votre cheval à sa condition physique et à son âge.

En plus de ces aspects, il est également primordial de fournir à votre cheval une alimentation équilibrée en phosphore et en calcium. Avec un tel régime alimentaire, il sera moins prédisposé au syndrome naviculaire. N'hésitez pas aussi à parer régulièrement les pieds de votre cheval pour mieux protéger son appareil podotrochléaire.